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Comment écrire pour le web ? C’est clair et net.
Chaque jour, nous faisons cette expérience : lire sur mobile et sur internet est différent par rapport à nos habitudes sur papier.
Avec la lecture diagonale, nous scannons les textes pour « naviguer » plus rapidement entre les pages. Notre esprit est sollicité par des interactions, des hyperliens, il risque de zapper, de « papillonner » …
Selon des études, nous n’aurions pas le même niveau d’empathie avec un article issu d’un support numérique qu’avec un document papier (livre, journal, rapport).
Alors, le combat est-il perdu ?
S’il existe deux lectures différentes, il est urgent d’adopter une nouvelle approche pour la rédaction de vos contenus pour le web.
Aux États-Unis, certains l’appellent l’UX Writing — un style conçu pour l’expérience utilisateur — ou parlent de microcopy.
Nous vous rappelons 5 points clés sur ces approches et nous vous présentons l’écriture claire.
Règle N°1
Au début était l’expérience
Comment comprendre votre visiteur ? Le lecteur ne doit pas rester un inconnu. Il faut rechercher ses motivations avant de rédiger. Vous devez vous mettre à sa place et vous pouvez appuyer sur des entretiens ou des questionnaires.
C’est ce fameux « mindset » qui permet de passer avec lui un contrat de lecture :
Mon contact cherche-t-il une nouvelle agence de communication pour un projet particulier ? Dans ce cas, il a besoin de se rassurer rapidement sur la proposition de valeur, les références ou l’équipe avant de demander un rendez-vous ou un rappel.
S’il est en confiance, il entre en relation, peut lire un article de blog ou télécharger un livre blanc. Idéalement, on lui propose de se connecter sur les réseaux sociaux afin d’engager une conversation.
À vous de prévoir les cas d’usages en amont et d’écrire pour le web en fonction de ces moments. Vous pouvez commencer à créer votre bibliothèque de contenus (articles, visuels, ebooks,) après avoir défini votre nouvelle charte rédactionnelle.
Valorisez vos différences avec nos offres de rédaction
Règle N°2
Mini mots mais ils font le maximum
Lorsque votre utilisateur veut passer d’une étape à l’autre sur un site, vous devez écrire de façon simplifiée et compacte : pas de verbiage, de mots trop longs, aller à l’essentiel.
Des petits mots vont motiver l’utilisateur à effectuer une action, le remercier ou le rassurer.
Vous trouvez ces exemples de textes « microcopy » sur les pages d’erreurs, les parcours de connexion, les formulaires de contact, les demandes de démo…
Règle N°3
Le ton, c’est bon
Comme trouver votre Tone of Voice ?
Choisir votre voix, votre ton est un prérequis. Avec notre rédacteur web, posez-vous ces questions :
- Si ma marque ou mon produit était une personne réelle, comment s’adresserait-elle, quel serait le son de sa voix, sa personnalité et sa relation avec mes utilisateurs ?
- Quels attributs/adjectifs la définiraient le mieux ? Choisissez-en 3, par exemple : direct, intelligent, convivial.
Vous pouvez même aller plus loin.
Règle N°4
Le travail en équipe, c’est excellent
Avez-vous déjà fédéré l’ensemble de vos contributeurs (interne ou externe), autour d’un document « guideline » de rédaction ?
Nous pouvons concevoir ce support ou caler des sessions de formation. Nous avons également des demandes pour créer en interne des « Writer’s Room », session de formation à l’écriture collaborative inspirée des fameux scénaristes de séries TV.
Chaque rédacteur apportera sa patte dans le cadre d’un projet qui respectera une « bible », des arches narratives connues, les grands principes du storytelling …
Cela peut s’adapter aux contenus digitaux ou à de nouveaux supports, comme l’édition d’un livre à l’occasion d’un anniversaire d’entreprise.
Règle N°5
Votre prénom, c’est juste ? Non, c’est Claire
Comment trouver un rédacteur web adapté pour votre rédaction ?
Votre univers métier est rempli de jargon. Vos équipes n’arrivent pas à rédiger simplement. Nous vous proposons de rencontrer Claire.
Elle est la porte-parole pour la Commission européenne de l’écriture claire. Dans ce document, des solutions concrètes comme préférer la voix active à la voix passive, apprendre à être concis ou éviter les substantifs…
Nos rédacteurs web suivent les bonnes pratiques de Claire et plein d’autres.
En conclusion
Écrire clair pour le web, ce n’est pas uniquement respecter les règles de SEO. Si elles peuvent vous aider à organiser vos contenus et aider Google à mieux référencer votre site, cela ne suffira pas pour créer le style dont vous avez besoin pour vos projets.
Et n’oubliez pas, réécrire est aussi important qu’écrire. Même les grands écrivains savent couper pour passer du premier jet à l’épreuve finale.
Dernier conseil : n’hésitez pas à lire à voix haute vos productions pour sentir ce qui mérite d’être plus fluide.
