Retour à la raison d'être !

Il y a plus d’un siècle, Henry Ford, le fondateur de la marque éponyme, pensait déjà « qu’une entreprise doit faire des profits sinon elle mourra. Mais que si l’on tente de la faire fonctionner uniquement sur le profit, alors elle mourra aussi (…) car elle n’aura plus de raison d’être. »

Sa vision est toujours d’actualité aujourd’hui…

Une époque où Sylvie Jehanno, présidente de Dalkia, prédit que l’engagement et la raison d’être deviennent les seules possibilités de renouer avec une croissance durable au service, non seulement des clients, mais des citoyens. « C’est la naissance, enfin, du « B to B to C » comme citoyens ! » précise-t-elle.

Pourquoi une telle urgence ?

Lors de sa venue chez ComNext, Jérôme Dutrieux, coach de dirigeants, a donné des premières réponses (voir notre Brain&Breakfast)

Toutes les entreprises vivent 3 chocs simultanés qui les impactent fortement :

1
Une révolution technique sans précédent (digitale / robotique / IA,…)
2
Une crise environnementale majeure et urgente
3
Un environnement social en pleine mutation

Dans ce contexte, la prise en compte réelle des parties prenantes devient essentielle. Les actionnaires doivent évidemment être récompensés de leur soutien, mais ils ont tout à gagner si les sociétés ont des bases assez solides pour affronter tous leurs enjeux de transformation sereinement.

Les entreprises doivent-elles maximiser la rentabilité au profit de leurs actionnaires ou servir les intérêts de toutes les parties prenantes ?

C’est ce qui a donné tout son sens au Rapport Notat Sénard dont la Recommandation 11 proposait de confirmer dans le code civil la possibilité de faire figurer une « raison d’être » dans les statuts d’une société, quelle que soit sa forme juridique, notamment pour permettre les entreprises à mission. »

L’émergence d’entreprise à mission, avec objet d’intérêt collectif selon 4 conditions à respecter :

1
L’inscription dans ses statuts d’une raison d’être dotée d’un impact mesurable positif pour la Société et l’environnement.
2
L’introduction dans sa gouvernance d’un comité d’impact, dont la composition est libre et qui peut comporter des parties prenantes.
3
La mesure et la reddition publique par les organes de gouvernance du respect de la raison d’être inscrite dans les statuts, évaluées par un organisme tiers indépendant.
4
4  La publication d’une déclaration de performance extra-financière comme les sociétés de plus de 500 salariés.
Quel chemin pour la transformation ?

« People don’t buy what you do, they buy why you do it ». Si l’on en croit le Golden Circle révélé par le conférencier Simon Sinek, les grandes entreprises savent toujours pourquoi elles font ce qu’elles font.

Cette théorie du « Why » expliquerait la différence de performance entre ceux qui ont une cause claire, des croyances sur leur mission, des objectifs précis et les autres. 

On assiste également au déploiement des Benefit Corporations (B Corp). Cette communauté, créée en 2006 aux Etats-Unis par Jay Coen Gilbert, certifie des entreprises qui équilibrent leurs objectifs de profitabilité sans oublier de mesurer l’impact de leurs actes et choix sur leurs salariés, leurs clients, les « communautés » et l’environnement.

Déjà 50 entreprises françaises, dont des grands groupes comme Danone ou Bonduelle, s’engagent et acceptent d’être passés au crible de critères de sélection exigeants.

Un des engagements de ce collectif est : « Nous devons agir en comprenant que nous sommes dépendants les uns des autres et donc responsables les uns des autres et des générations futures. ». Presque un acte de foi, cette raison d’être.

En conclusion : si vous aussi, vous cherchez à faire émerger la raison d’être de votre entreprise, nous proposons, avec notre partenaire Jérôme Dutrieux, un audit rapide et un accompagnement en coaching pour faire porter ces nouveaux enjeux de transformation par vos équipes internes. Ensuite, nous vous aiderons à raconter vos engagements dans votre communication.

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